Los mejores textos de los estudiantes de la Université de Nantes, aquí en "Galdós vive"

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Lettres Modernes et Info-Com

Estudiantes InfoCom de la Université de Nantes y periodistas envían sus comentarios sobre El abuelo

Estudiantes InfoCom de la Université de Nantes y periodistas envían sus comentarios sobre El abuelo
Un texto de Galdós llevado a la gran pantalla

mercredi 12 mai 2010

Rompecabezas de Benito Pérez Galdós. Traduit par Clémence Chipault









-I-
Hier comme qui dirait l’année tant de l’ère chrétienne comme qui dirait correspondante à celle-ci, où si vous préférez, au troisième millénaire et quelques de la chronologie Égyptienne, arriva ce que je vais vous raconter, l’histoire familiale que nous transmet un papyrus rédigé. C’est une histoire incompréhensible , si le lecteur ne sait pas passer des extériorités au texte écrit ; mais en se frottant les yeux en l’espace d’un siècle, ce n’est pas compliqué de découvrir le cœur de ce qu’elle contient .

Puis monsieur… je dis que ce jour ou cette après-midi ou soit cette nuit, nous allions sur les plaines de l’Égypte, dans la région qu’ils appellent Djebel Ezzrit (soyons érudits) trois personnes et un mulet. Ce dernier servait de monture à une jeune sœur qui portait dans ses bras un enfant ; a pied, à coté d’elle, marchait un vieillard grave, empoignant un bâton qui lui servait pour comme pour supporter son passé fatigant. Vite, vous reconnaissez que c’étaient des fugitifs, qui recherchait en ces terres un refuge contre les persécuteurs de l’autre pays, puis sans ne détenir plus que ce qu’il faut pour entretenir leurs forces, ils choisirent pour leurs repos en des lieux cachés, cachette de rocher solitaire ou bien fourrés denses plus fréquentés de bêtes que d’hommes.
Impossible de reproduire ici l’émotivité poétique avec l’écriture ou bien plus décrit comme tachetée de la beauté de la mère. Vous ne pouvez pas apprécier et comprendre celle-ci en imaginant la substance du lys, halée et dorée par le sol qui conserve son idéal de pureté. Du précieux bébé, je peux vous dire que c’était humainement divin et que ses yeux résumaient tout l’univers, comme si ceux-ci était la convergence entre le ciel et la terre.
Marchant, comme je vous l’ai dit, évitant les villages et s’arrêtant seulement dans les fermes de gens pauvres, pour faire l’aumône. Comme ils ne manquaient pas de bonnes âmes en cette partie du monde, ils purent avancer, non sans peine, dans leur prudente avancée, et au final ils arrivèrent à la porte d’une grande ville, de gigantesques murs et de colossales monuments, dont la vue au lointain distrait et suspendit le courage des pauvres. L’homme grave ne cessait d’examiner tant de avec une infinité de serviteurs et une file de chameaux chargés de richesses. Le papyrus ne précisait pas si ce dernier fut un compagnon des fugitifs ; mais il dit pour lui ( et ceci il ne veut pas dire que nous l’avons entendu), il reconnut qu’il était des terres qui tombent sur l’autre cote de la mer Bermeja. Ils racontèrent les peines et les travaux des voyageurs du généreux trafiquant , et ceci les hébergea dans une de ces meilleures tentes , il les régalât avec d’excellents oranges, et encouragea ses courageux abattus avec des contes et les histoires de ces voyages et aventures, que le ravissant enfant écoutait avec un grand sourire, comme les grands écoutait les enfants, quand les enfants savent lire. Au moment de dire adieu en s’assurant qu’en cette province de l’Égypte, ils devraient être considérer libre des persécutions, il remit au vieillard une poignée de pièces, et dans la main du petit enfant y déposa une d’or, reluisante avec des écritures épouvantables d’une part et d’autre. Je ne dois pas dire que ceci motiva une dispute familiale entre le vieillard et la mère, puisque ce dernier affirma qu’avec prudence et pour les prévisions économiques , il crut que la pièce était plus en sécurité dans sa poche que dans la main du petit , et la dame, resserra le poing de son fils et embrassa plusieurs fois , elle déclara que ces mains étaient un endroit sur pour garder tous les trésors du monde.
-II-
Tranquilles et joyeux, après avoir quitté le riche marchand dans les faubourgs, ils se plongèrent dans la ville, avec une ambiance des fêtes spectaculaires pour le couronnement ou le serment d’un roi, dont le nombre a été oublié ou doit être oublier par l’histoire. Sur une place, que le papyrus décrit hyperboliquement comme étant si grande d’une aux autres provinces, s’étalait de coin en coin un bazar ou un marché. Accommodant les boutiques et les baraques très voyantes et l’animation et le brouhaha qui régnait ici, ils ne peuvent pas donner une idée de la foule que dans notre civilisation nous connaissons. Ici, tissus délicieux, pierres précieuses, métaux et ivoires, médicaments, objets sans fin, fabriqués pour leur utilité ou pour le plaisir, il y a des plats des boissons des encens les narcotiques les stimulants et les poisons pour tous les gouts, la vie et la mort, la douleur et la fièvre ou l’agréable joie.
Les fugitifs avaient parcouru une partie de la fête, infatigables, et bien que le vieillard regardait un à un tous les postes, avec des yeux d’investissement utile, cherchant quelque chose pour utiliser la monnaie de l’enfant, la mère , pratiquait moins, rêvant, et touchée par une immense tendresse, elle cherchait quelque objet qui servirait a divertir l’enfant, une frivolité , en jeu pour finir, les jeux qui avaient existé dans toute les époques, et dans l’antiquité égyptienne les jeux de construction de pyramides emmêlait les enfants , avec des figurines de sphinx, des obélisques, et des crocodiles, des vipères, des serpents, des canards et des démons couronnés.
Ils ne tardèrent pas à trouver ce que la sainte mère désirait. Quelle collection de jouets ! Qui ne valait pas ce que nous connaissons de cet article intéressant, comparé avec les merveilles de l’industrie de l’époque. Ce serait peu de dire qu’en six heures, on pourrait voir tout ce que contenait les boutiques : figurines de dieux, et des hommes comme des oiseaux, des sphinx qui ne disaient pas papa et maman, des momies bon marché qui s’armaient et se désarmaient ; au final… on ne peut pas compter. Pour que personne ne se trompe, il y avait des théâtres avec des décorations de palaces et des jardins, , et des acteurs en train de lâcher le fouet ; il y avait des prêtres avec des robes blanches et des chapeaux déformés, des bœufs du troupeau d’Apis, des sifflets ornés de fleurs de Lotus, des prêtres avec des petits drapés, et des militaires en armures, des casques, des croix et des crucifix, et tout les trucs d’attaques ou de défenses qui a été inventé pour divertir grands moyens ou petits, l’art militaire de tous les siècles.

-III-
Le petit garçon était entre la femme et le vieillard donnant ses mains a l’un et a l’autre, et en adaptant sa démarche agitée et joueuse comparée a la démarche des grandes personnes.
Et en effet, bien qu’il ait un pouvoir surnaturel du prodigieux enfant, dans les bras de sa mère, il était calme, comme un petit ange, à mesure qu’il grandissait mystérieusement, sans oublier de rester enfant, il marchait avec sa démarche légère, il parlait avec rapidité et d’une langue claire. Son regard profond parfois triste, parfois gai, produisait en ceux qui les contemplaient confusion et évanouissement.
Puis lorsque l’accord entre les deux parents sur l’emploi de l’argent fut fait, ils se dirigèrent vers l’étalage de quelques bons objets qui étaient ce qu’ils désiraient. Il regardait et observait l’enfant avec attention et réflexion, et quand il semblait se décider pour quelque chose, il changeait d’avis et après une poupée, il remarquait autre chose, sans arriver a montrer une préférence pour déterminée. Son hésitation était dans un certain sens angoissante comme si quand l’enfant doutait, venait à l’idée dans toute la nature une suspension imperturbable des causes. Au final, après de longues hésitations, il parut se décider. Sa mère l’aidât a se décider : « Tu veux des soldats ? » Et le vieillard l’aidât aussi en disant : « Tu veux des anges, des prêtres, des pasteurs ? » Et sa réponse avec une grâce infini, il balbutia une réponse que si nous traduisons en notre langue, cela veut dire : « De tout, beaucoup ».
Comme les figurines étaient bon marché, ils choisirent vite une quantité de celles-ci comme une collection. Dans la précieuse collection, il y avait de « tout », selon l’heureuse expression de l’enfant ; des chefs militaires arrogants qui représentaient des célèbres militaires, Gengis Kan, Cambises, Napoléon, Anibal ; des saints et des ermites barbus, des bergers avec des fourrures et d’autres figures de la réalité.
Ils partirent heureux vers l’auberge, suivi d’une nuée d’enfants, avides de poser les mains sur un tel trésor, si grand qui se répartit dans les mains de trois étrangers. Le petit garçon portait les plus belles figurines, les serrant contre sa poitrine. A l’arrivée, la foule des enfants qui avaient grandi tout au long du chemin, entoura la propriétaire.
L’enfant de la fugitive invitât les autres enfants à jouer dans une plaine en face de l’auberge… Ils jouèrent et s’agitèrent durant un long moment qu’il ne peut pas préciser, puis c’était le jour et la nuit et dans la nuit ils arrivèrent encore et encore, qu’ils ne peuvent être compter. Le merveilleux de ce grand jeu étaient qu’ils comptaient des milliers d’enfants (un historien parle de millions), c’était l’enfant de la belle dame le plus petit, qui usait du pouvoir surnaturel que sans doute il possédait, il fit une transformation totale de tous les joueurs, changeant les têtes de chacun, sans que personne ne le remarque, de façon que les chefs militaires finissaient avec des statuts de pasteurs, et les religieux avec des statuts de militaires.
Voua auriez vu aussi bien des héros avec des bâtons, des prêtres avec des épées, des religieuses la harpe et au final tout ce qu’il y a de plus incongru que vous pourriez imaginer. Cela fait, il partagea son trésor entre la foule des enfants, qui était devenue aussi grande que le rassemblement de tous les enfants réunis des royaumes alentours.
Un enfant de l’Occident, sombre et très bavard, le touchèrent de quelques cabochards enrubannés et non de quelques guerriers sans tête.


Université de Nantes, L1.

samedi 8 mai 2010

« Le cadeau d’anniversaire »

Pendant sa fête d’anniversaire, Carmela termine d’ouvrir son cadeau et le montre à ses parents, Carmen et Chema.
- Regarde Maman ! Santi m’a offert une tortue… « C’est ce qui me manquait » pensa Carmen, mais au retour à la maison, son mari fut plus retissent…
- Je ne veux pas en entendre parler ! Et comme il venait de l’atelier, plein de crasse, Chema semblait être l’incarnation du démon. Tu dis qu’on t’en a déjà offert une, on va la jeter dans une mare, que sais-je… Je vous l’ai dit un tas de fois. Je ne veux pas d’animaux à la maison.
- Mais ce n’est pas un animal Papa ! Carmela le regarda, l’implora avec de grosses larmes et tremblantes aux bords des yeux. C’est Carlota.

Et comme c’était Carlota, elle resta. Et les premiers jours, Carmela fut une fille obnubilée par une petite tortue, qu’elle n’arrêtait pas de changer de place, jusqu’à temps qu’elle trouve un endroit aéré et chaud, où la tortue pouvait s’exposer au soleil sans que l’eau ne s’évapore. Alors, Carlota était un petit bloc verdâtre qui nageait comme une folle désorientée et qui ne parvenait pas à monter sur la rampe.

- C’est mignon, mais c’est ennuyeux. José sentencieux. C’est pourquoi il faudrait mieux un chien.

Mais c’était Carlota, et c’était ainsi, il fallait lui changer l’eau et lui donner à manger. Pour cela, Carmen assumait cette responsabilité, parmi les autres si mécaniques et quotidiennes comme préparer le petit-déjeuner tandis que le café chauffe et que le pain grille, elle s’habituait à s’occupait d’elle, à la laisser ramper sur le sol, à lui nettoyer son eau et à lui donner de la nourriture suffisante.

Et Carlota grandit. Elle apprenait à fixer la nourriture comme une pâte pour l’avaler lentement, et à lever la tête avec les yeux très ouvert quand quelqu’un la regardait. Ainsi vint l’été et ils achetèrent une cage pour l’emmener en vacances, la tortue se sentit bien pendant le voyage, Chema se mit à s’occuper d’elle pour les nuits.

- Regardez ! Il s’exclama vers la moitié du mois d’Août. Elle a appris à manger dans ma main, c’est incroyable.

Ainsi, c’est lui qui finit par être plus affecté, plus que personne d’autre, quand il entra dans la cuisine et vit Carlota en dehors de l’eau, les pattes très étirées et la tête baissée, comme morte, au milieu d’un liquide malodorant, il ne sut pas se décider entre la colère et la tristesse. Carmen dit que quelqu’un avait renversé sur la tortue du café et du ketchup et après elle sentit un énorme creux à l’estomac. José se mit à pleurer, parce que le coupable devait raconter à ses amis que le même après-midi, ils étaient venus à la maison pour le goûter, après avoir joué au football. Mais il n’y a pas eu de pleurs comme ceux de Carmela, qui s’appuya sur la table de la cuisine, et cacha sa tête entre ses bras pour pleurer seule à seule et elle ne consentit pas à se lever ni maintenant ni même pour aller dîner.

Cette nuit là, ils ont tous mal dormi. Les adultes, effrayés, ébranlés par la cruauté insensible d’un enfant de dix ans, incapable de respecter le bonheur simple et pacifique d’un petit animal tranquille et inoffensif. Si c’était un chien, pensait José avec le radical sentiment de justice, propre à son âge, ou un chat, qui leur aurait donné une bonne éraflure, mais la pauvre Carlota ne pouvait pas se défendre… Carmela ne peut pas penser à tout ça. Elle à seulement sept ans et le malheur, la méchanceté absolue, gratuite, qui n’a pas d’autres fins, pas d’autres objets que de faire du mal, n’a pas encore fait irruption dans son expérience du monde.

Clara Piffeteau - Nantes

vendredi 7 mai 2010

Le cadeau d’anniversaire

Durant sa fête d’anniversaire, Carmela venait de recevoir un cadeau et elle l’apprend à ses parents, Carmen et Chema.
-Regarde, maman ! Santi m’a offert une tortue…
« Il ne manquait plus que ça » pensa Carmen, mais en arrivant à la maison, son mari alla plus loin.
-Pas la peine de discuter ! – et comme il revenait de l’atelier, plein de poussière, Chema semblait être une incarnation du diable. Rend la. Ou jette la dans une mare, ou n’importe quoi…Je vous l’ai dit un millier de fois. Je ne veux pas d’animaux dans la maison.
- Mais ce n’est pas un animal papa !- Carmela le regardait, l’implorait avec deux grosses larmes tremblantes aux bords des yeux. C’est Carlota.
Et comme c’était Carlota, elle resta. Et les premiers jours Carmela fut une petite fille attachée à un vivarium, parce qu’elle n’arrêtait pas de le changer de place jusqu’à ce qu’elle trouve un coin ventilé et chaud, où la tortue pouvait prendre le soleil sans que l’eau ne s’évapore. Donc,Carlota était toujours une petite masse verdâtre qui nageait comme une folle désorientée et qui n’avait même pas monter à la rampe.
-Elle est jolie, mais très ennuyeuse- dit José, le fils aîné. Pour cela, ce serait mieux d’avoir un chien.

Mais c’était Carlota, et elle était là, il fallait lui changer l’eau et lui donner à manger. Pour ça, Carmen assumait cette responsabilité entre d’autres tant mécaniques que quotidiennes comme faire le petit-déjeuner, et tandis que le café montait et que le grille-pain sautait elle s’est habituée à la prendre, à la laisser courir un peu sur le sol, a lui mettre de l’eau propre et de la nourriture suffisante.
Et Carlota grandit. Elle apprit à attraper la nourriture avec une patte pour l’avaler lentement, et à lever la tête avec les yeux grands ouverts lorsque quelqu’un la regardait. Ainsi vint l’été, et ils achetèrent une gage pour l’amener en vacances, et la tortue se sentie très bien pendant le voyage, et Chema se plut à s’occuper d’elle durant les nuits.
-Regardez ! s’exclama-t-il à la mi-août. Je lui ai appris à manger dans ma main, c’est incroyable.
Pour cela, ce qui s’est passé ensuite l’a affecté plus que personne. Quand il entra dans la cuisine et vit Carlota hors de l’eau, avec les pattes très étirées et la tête baissée, comme morte au milieu d’un liquide malodorant, il ne sut pas se décider entre fureur et tristesse. Carmen dit que quelqu’un avait versé dans le vivarium du café et du ketchup, et ensuite elle sentit un nœud énorme dans son estomac.
E compter au nombre de ses amis du club qui cette même après-midi étaient entrés dans la maison pour goûter après avoir joués au football. Mais il n’y a pas eu de pleurs comme ceux de Carmela qui s’assit à la table la tête cachée dans les bras pour pleurer seule, et ne consentit pas à se lever même pas pour dîner.
Cette nuit là, tous dormirent mal Les adultes, effrayés, ébranlés par la cruauté insensible d’un enfant de dix ans incapable de respecter la joie simple et pacifique d’un petit animal, tranquille, inoffensif. Si on avait eu un chien, pensait José, avec le sentiment radical de justice propre à son âge, ou un chat qui leur aurait donné un bon coup de griffe, mais la pauvre Carlota, que ne peut pas se défendre… Carmela ne peut même pas penser. Elle a seulement sept ans, et le mal, la méchanceté absolue, gratuite, qui n’a pas d’autre fin, d’autre objectif que faire du mal, finissait de faire irruption dans son expérience du monde.

Lucie Chusseau
Marianne Decombles

jeudi 6 mai 2010

Galdós y las mujeres por Marine Durand


Durante toda su vida y su periodo de creación literaria Galdós parece como fascinado por una especie fuera de lo normal : las mujeres. Respeto a la mentalidad de su época y de su país, el autor tiene una gran sensibilidad, casi femenina, que se puede observar en diferentes elementos de sus novelas. En efecto, aunque sea un autor realista y naturalista, Galdós no describe igual la mujer que sus compañeros Zola o Dickens. Tiene una visión y una reflexión màs profunda y mas desarrollada de la mujeres que los escritores de su época. En toda su obra Galdós quiere mostrar la alma femenina porque la conoce muy bien por ser un soltero y por haber sido criado por sus dos hermanas y su madre.

Asi como lo sabemos, el siglo XIX en España es una época de cambios que divide su poblacion entre la tradición y el modernismo. Una sociedad trastornada que no deja ningún papel social prometedor a la mujer española. Una situación que parece notar Galdós, porque no olvide representar a esas victimas de la sociedad en todo lo que tienen de espléndido como de horroroso. Asi podemos preguntarnos si Galdós ve la mujer como una figura alegórica de la modernizacion que iria contra el específico patrimonio cultural de España o si la ve solamente como una especie a parte, sociológicamente y estéticamente interesante.

Entonces, de primera vista podemos notar que Galdós en sus obras, intenta poner de relieve a las mujeres de manera significativa y positiva para hacerse su portavoz. Pero lo que es problemático es que Galdós, famoso por ser un mujeriego, no se atreve en paralelo a poner de relieve todo el vicio, la mezquindad de la gente femenina. Asi parece dividido entre dos polos, el de la sensibilidad y el de la desestimación, del temor.

A lo mejor, la conciencia y el imaginario católico que dominaba en este peridodo y que condenaba la carne y asimilaba la pasión al pecado encarcelaron los escritores y la población en general en una cierta forma de catergorización del ser humano, en la que la mujer tenia una gran responsabilidad, fue muy observada.
Por ejemplo en la novela El abuelo, la Condesa Lucrecia, quien esta motivada por la pasión, tiene un comportamiento frivolo e infiel pero la manera con la que Galdós la describe atrae una cierta simpatia. Porque aun siendo frivola e infiel se muestra fuerte, franca y sincera. Su ánimo y su sensibilidad tocan a los lectores. Pero en la pelicula esa mujer, fuerte, parece ser una “salvaje noble inadaptada” fuera de la sociedad queriando marcharse, huir a Paris. Asi Galdós no es muy claro en cuanto su posicion porque se situa todavia entre la denonciacion y la comprension de las mujeres. Sus comportamientos imorales les sirve para mostrarnos las dificultades y las paradojas reales de la sociedad.

Pero, a veces nos pinta la mujer en todo lo que tiene de hypocrita y monstruoso. En El abuelo por ejemplo, la niñas del preceptor de Dolly, el maestro Pio Coronado, pegan a sus padre, le dejan sin cenar, le privan de dinero, no le quieren. Vemos asi que ciertas mujeres son naturalmente propensas o inclinadas al mal y que pueden dominar a los hombres de manera negativa. Al reves, el personaje de Benina en Misericordia está lleno de caridad, de generosidad hacia los demas, y esto no por caridad cristiana sino por pura filantropia. Al final Galdós nos una presenta a Benina casi como Jesucristo, a la misma altitud espiritual. Entonces podemos decir que intenta presentarnos una pintura fiel a la realidad social del siglo XIX.

Mas allá de este punto, es cierto que Galdós concede una plaza significativa a la educacion de la mujer en sus obras. Es uno de los autores que se interrogó mucho sobre el papel que podia desempeñar la mujer en la sociedad. Zola casi no trata de la educación femenina en sus libros por ejemplo. Describe más bien la pobreza, la decadencia de Nana en l’Assomoir o Germinal pero no se para sobre el problema social de la educación femenina. Al contrario a Galdós le interesa mucho en esta problematica. Segun Paulson, el autor estaba consciente de la situación poco favorable de la mujer en el siglo XIX frente a su desarollo social, moral e intelectual. En El abuelo, nos damos cuenta de la importancia del camino initiático de las dos chicas Mary y Dolly por ejemplo. Igual en misericordia cuando una de las mendigas dice a la pagina 23 “Yo digo la educacion es lo primero”.

No voy a retener todas las theorias de Paulson porque no he leido todas la novelas de Galdos, pero al parecer, estoy de acuerdo con uno de los puntos que desarolla: el que trata de la mujer “natural”. En efecto habla de un typo de mujer dinámica, inteligente, voluntaria, movil, quien aspira a alcanzar su plenitud en una sociedad hostil y compleja. Esas mujeres serian como una fuerza creadora y vital, Madre de la humanidad. Frente a la victima, débil y parasitaria, la mujer natural demuestra un carácter fuerte y activo lleno de vitalidad creadora. Ella representa el contrario de las valores de la mujer social (hypocresia, artificial, frivolidad) quien es el polo negativo de la sociedad española.

Pero lo que es un poco sorprendido, es que a veces las mujeres naturales son representadas como unas victimas de los hombres donjuanescos. Asi toda anda como si el dueño natural interviniera como un fuerza natural que equilibraria el caracter de la mujer. Lo que es una vision masculina un poco presuntuosas del autor. Podemos pensar que el systema galdosiano anda segun el esquema siguiente: Mujer contra Dios = Naturaleza contra el espirtu y la figura divina. Asi, quizas la mujer sirva para denunciar la debilidad de la Iglesia. Es verdad que las beatas en sus libros demuestran el carácter alienante de la religión.

Sin embargo, lo que es una vez màs estraño es que vemos, al mismo tiempo, el papel positivo de la religión, la referencia a las escenas biblicas, valores catolicas en los libros de Galdós. Las chicas dice el abuelo “son sanas de espiritu, de cupero, listas como el rayo, conocen la ley del pudor porque aun temen a dios”. Ademas, Mary que quiere ser monja es la de los ambas chicas que parece ser buena al contrario de su hermana que ya està un poco mas alerta.

Asi, quizas con el problema de la educacion Galdós quiera mostrar mas simplemente la exposicion de las mujeres a la”caida” desde una alta posicion social, como por ejemplo Doña Paca de Misericordia,y que, màs que los hombres, deben prepararse a esta caida. Podemos tambien subrayar que una de las mas famosas obseciones del autor fue el tema de la subida o de la caida en la escala social...

Por otra parte, en la obra de Galdós, tenemos la impresion de que la mujer actua como un mecanismo de subjectivacion, como un guia para el dibujo de los caracteres del resto de los protagonistas. Además, dan tambien la luz a los paysajes y a las descripciones de lugares.

Guiadas por los sentimientos y el amor, las mujeres pueden servir de prexto para pintar todas las facetas del mundo. Son las ganas y el amor mas que el juicio que justifican sus acciones pero tienen matices diferentes: amor cariño, amor filial, amor maternal, pasion, instinti que pide reproduccion...Asi podemos podemos aceptar la vision “natural” muy decente de Paulson. Las mujeres actuan como un revelador, sacan de sus casillas los hombres, tienen una fuerza casi revolucionaria. De tal manera que en sus estudios Paulson categorisa a las mujeres galdosianas estableciendo un jerarquia femenina y creando diferente generos/typos de personalidades: la mujer social, autoritaria, las beatas, las cortesanas y las esclavas. Podemos ver que esta clasificacion recuerda un poquito a las theorias de las humores y transmision genetica que Zola integro en sus libros La fortune des Rougon y Les Rougon Macquart . Pero opino que el deseo de Galdos, no fue como Balzac o Zola, establecer una lista de todas las mujeres como si fueran animales sociales pero mas bien de representar todas la nuancias (con un aspecto poetico) de esas mujeres.

Asi para concluir, podemos decir que la mujer, en las obras de Galdos, parece traer el cambio, el desorden, la confusión pero también y al mismo tiempo lo sublime, la esperanza y la fuerza natural. Elementos que faltaban un poco al estilo naturalista de la época, demasiado escueto. Al fin y al cabo, las diferentes caras femeninas en la obra de Galdós se reúnen para dejar aparecer sinceridad. Asi podemos decir que Galdos ha pintado muchas mujeres para manifiestar o confirmar su orientacion artístico-ideológica que es una mezcla entre lo folklórico tradicional, la figura de la salvaje noble trastornada por la modernidad y en fin la clasica mitológica.




mercredi 5 mai 2010

Le cadeau d’anniversaire
C’est sa fête d’anniversaire, Carmela vient de recevoir un cadeau, et le montre à ses parents, Carmen et Chema.
_ Regarde maman ! Santi m’a offert une tortue…
« C’est ce qui me manquait » pensa Carmen, mais, en arrivant à la maison, son mari alla plus loin.
_ Pas question! Et comme s’il revenait du garage, plein de graisse, Chema ressemblait à une incarnation de démon. Tu n’as qu’à l’offrir. Ou tu la jette dans une mare. Ce qu’il y a à dire… je vous l’ai dis une tonne de fois. Je ne veux pas d’animaux à la maison.
_ Mais si ce n’est pas un animal papa ? Carmela le regardait, l’implorait avec deux grosses larmes tremblantes au bord des yeux. C’est Carlota.
Et comme c’était Carlota, elle resta. Et les premiers jours, Carmela fut une petite fille collée à un terrarium parce qu’elle ne cessa pas de le déplacer d’endroit, jusqu’à ce qu’elle trouva un coin ventilé et chaud, où la tortue pouvait prendre le soleil sans que l’eau ne s‘évapora. Et puis, Carlota était encore un petit tas vert, qui nageait comme une folle désorientée, et qui continuait à ne pas savoir monter sur la côte.
_C’est mignon mais très ennuyeux, jugea José, le frère ainé. C’est pour ça qu’il aurait été mieux d’avoir un chien.
Mais c’était Carlota, et c’était comme ça, et maintenant qu’elle était ici, il fallait lui changer l’eau, et lui donner à manger. Pour cela, Carmen assuma cette responsabilité, en plus des autres, tant mécaniques que quotidiennes, comme préparer le petit déjeuner. Et pendant que le café montait, et que le grille-pain sautait, elle s’accoutuma à la prendre, à la laisser trainer un moment sur le sol, à lui donner de l’eau propre et suffisamment de nourriture.
Et Carlota grandit. Elle apprit à tenir la nourriture avec sa patte pour l’avaler lentement, et à lever la tête avec les yeux bien ouverts quand quelqu’un la regardait. Ainsi, arriva l’été, et ils achetèrent une cage pour l’emmener en vacances. La tortue se sentit bien en voyage, et Chema aima bien s’occuper d’elle la nuit.
_ Regardez ! S’exclama-t-il au milieu du mois d’août. Elle a apprit à manger dans ma main, c’est incroyable.
C’est pourquoi ce qui vient de se passer l’affecta lui, plus que personne. Quand il entra dans la cuisine et vit Carlota près de l’eau, avec les pattes très étirées et la tête baissée, morte au milieu d’un liquide malodorant, il ne sut choisir entre la fureur et la tristesse. Carmen dit que quelqu’un avait versé dans le terrarium du café et du Ketchup. Elle sentit ensuite un creux énorme dans l’estomac.
José se mit à pleurer car le coupable devait compter parmi ses amis du collège, qui, ce même après-midi, étaient entrés dans la maison pour goûter après avoir joué au football. Mais il n’eut pas de pleurs comme celles de Carmela, qui s’assit à la table de la cuisine, et cacha sa tête entre ses bras pour pleurer seule, et qui ne consentit pas à se lever d’ici, pas même pour dîner.
Cette nuit, tous ont mal dormit. Les adultes, effrayés, ébranlés par la cruauté insensible d’un enfant de dix ans, incapable de respecter le bonheur simple, et pacifiste d’un animal petit, tranquille, inoffensif.
S’il s’était agit d’un chien, pensa José, avec le sentiment radical de justice propre à son âge, ou d’un chat, il lui aurait donné un bon coup de griffe. Mais la pauvre Carlota ne peut pas se défendre.
Carmela ne peut pas continuer d’y penser. Elle a seulement sept ans, et le mal, la méchanceté absolue, gratuite, ne possède pas d’autre fin. Un autre sujet qui fait mal vient de faire irruption dans son expérience du monde.

Joanna Meunier - Nantes
Le cadeau d'anniversaire

A sa fête d'anniversaire, Carmela vient de recevoir un cadeau et elle le montre à ses parents, Carmen et Chema.

Regarde maman ! Santi m'a offert une tortue...
«C'est bien ce qui me manquait» pensa Carmen, mais en arrivant à la maison, son mari alla plus loin.
Pas question ! - Et comme s'il revenait du garage, plein de graisse, Chema était pareil à une incarnation du démon. Tu n'auras qu'a la donner. Ou tu la jettera dans une mare, autrement dit… Je vous l'ai déjà dit une tonne de fois. Je ne veut pas d'animal dans la maison.
Mais si ce n'est pas un animal, papa ! - Carmela le regardait , l'implorait avec deux grosses et tremblotantes larmes au bord des yeux. C'est Carlota.
Et comme c'était Carlota, elle resta. Et les premiers jours, Carmela fut une petite fille collée à l'habitat de la tortue, car elle n'arretait de la changer de place dès lors qu'elle rencontrait un recoin aéré et chaud, où la tortue pourrait prendre le soleil sans que l'eau ne s'évaporat. Alors, Carlota était encore un petit tas verdâtre, qui nageait comme une folle désorientée et qui continuait à ne pas savoir comment remonter sur la côte.
C'est mignon, mais très ennuyeux – jugea José, le frêre ainé. Pour cela, il aurait été mieux d'avoir un chien.
Mais c'était Carlota, et c'était ainsi, et maintenant qu'elle était là, il fallait changer son eau et lui donner à manger. Pour cela, Carmen assuma sa responsabilité avec les autres, tant mécaniques et quotidiennes, comme faire le petit déjeuner. Et pendant que le café montait et que le grille-pain sautait, elle s'accoutuma à la prendre, à la laisser gambader un moment sur le sol, à lui donner de l'eau propre et de la nourriture suffisante.
Et Carlota grandit. Elle apprenait a tenir la nourriture avec sa pâte pour la manger lentement, et à lever la tête avec les yeux grands ouverts quand quelqu'un la regardait. Ainsi elle arriva à l'été, et ils achetèrent une cage pour l'emmener en vacances, et la tortue se sentait bien en voyage, et Chema prenait l'habitude de s'occuper d'elle la nuit.
Regardez ! S'exclamait-il mi-août. Elle a apprit à manger dans ma main, c'est incroyable.
Pour cela, ce qui allait arriver l'affecta plus que personne. Quand il entrait dans la cuisine et vu Carlota dans l'eau, avec les pattes très étirées et la tête basse, comme morte au milieu d'un liquide malodorant, il ne sut choisir entre la fureur et la tristesse. Carmen disait que quelqu'un jeter dans l'habitat de la tortue du café et du ketchup. José commencait à pleurer, car le coupable devait être de ses amis de l'école qui, cette même après-midi, était entrer dans la maison, pour goûter après avoir jouer au football. Mais il n'y eu pas de pleurs pareils à ceux de Carmela, qui s'assit à la table de la cuisine et dissimulait sa tête dans ses bras pour pleurer seule, et ne consentait pas à se lever de cet endroit, pas même pour diner.
Cette nuit, tous ont mal dormit. Les adultes, alarmés, agités par la cruauté insensible d'un enfant de dix ans incapable de respecter le bonheur simple et pacifique d'un petit animal, tranquille, innofensif. Si ça avait été un chien, pensa José, avec la justice radical propre à son âge, ou un chat qui leur aurait donner un bon coup de griffe, mais la pauvre Carlota, qui ne pouvait pas se défendre... Carmela n'y pouvait même pas penser. Elle avait seulement 7 ans, et le mal, le mal absolu, gratuit, qui n'avait d'autre fin, d'autre objet que blesser, venait de faire irruption dans son expérience du monde.

Nina Moreau - Nantes
Oublier les mots ?

- Bien, que se passe-t-il ici ? - demanda don Ramón en étirant le col jusqu'au lieu concerné.

Silivia se mis debout et se racla un peu la gorge. Ensuite elle fit un sourire forcé.

- En fait, Verónica dit que, pour elle, les livres et les mots écrits la laissent indifférente, que ce qu'elle aime vraiment c'est la télévision.

- La télévision c'est une invention pour les idiots ! - s'exclama don Ramón avec une certaine véhémence. Ça sert seulement à faire perdre du temps aux gens !

- Á la télévision il y a des programmes superbes – dit Rodrigo Pérez - , des programmes abondant d'images précieuses.

- Regarde, fils : tout ce qui apparaît à la télévision est léger et superficiel. C'est réalisé dans le seul but de te retenir dans ton fauteuil jusqu'à ce qu'arrivent les annonces publicitaires. Il n'y a aucune réflexion, il n'y a aucune intention d'aller au fond des choses.

- Parfois il y a de bons films ! - dit Vérónica.

- D'accord, parfois ils passent de bons films, mais cela c'est du cinéma, le cinéma qui passe à la télévision. Et c'est mieux de regarder du cinéma dans une grande salle.

- De toute façon … - commença Mario avec une certaine difficulté – si ce qui nous plaît à tous sont les images, le cinéma et la télévision, peut-être c'est parce nous sommes fatigués des mots.

- Nous sommes ? - demanda don Ramón commençant à être irrité. Á qui te réfères-tu avec ce « nous sommes » ?

- Et bien à nous , à la population jeune, à la population des collèges, des institutions – dit Mario. Peut-être que le mot n'a plus d'utilité. Peut-être… - il s'interrompit un instant et se mordit les lèvres comme s'il était sur le point de dire une énormité - , peut-être, tout ces livres d'études sont passées de mode et on devrait enseigner les choses d'une autre manière...

Le garçon s'interrompit un instant. La classe entière était pendu à son discours.

- D'une autre manière ? De quelle manière, Mario ? - demanda don Ramón.

- Je ne sais pas, avec … des images. Peut-être devrait-on enseigner avec des images, comme le cinéma et la télévision. Peut-être devrait-on... -il s'éclaircit la gorge - , devrait-on oublier les mots.

- Oublier les mots ? - rugit don Ramón.

Don Ramón se passa la main dans la barbe pour terminer par se pincer fortement la lèvre inférieure, comme s'il désirer fortement se l'arracher. Mario était un élève désastreux, pour tenir la rare habilité de le mettre hors de soi.

- Regarde, Mario – commença-t-il -, le mot est précisément ce qui fait de nous des hommes, ce qui nous différencie des singes, des porcs, des chevaux. Sans le mot nous ne sommes rien, ni même un des ces esclaves en pagnes qui vivent dans la forêt, parce que même eux communiquent entre eux avec des mots et pensent avec des mots et font des plans pour aller chasser et pour construire leurs maisons avec des mots.

- Bien, je n'ait pas dit que... - commença Mario, mais don Ramón fit comme s'il ne l'avait pas entendu.

Jesús Carazo, El mal de Gutenberg, 2002

Celia Schwanengel - Nantes
Oublier les mots ?

-Bon, qu’est-c-qui se passe ici ? demanda Don Ramon, s’étirant le cou jusqu’à cet endroit là. Silvia se mit sur ses pieds et se racla la gorge en même temps. Puis prépara un rire forcé.
-C’est que, Veronica a dit que, pour elle, les livres et le vocabulaire écrit la laissent indifférente, et que ce qui est véritablement plaisant, c’est la télévision.
-La télévision est une invention pour les idiots ! s’exclama Don Ramon avec une certaine véhémence. Cela sert uniquement à faire perdre le temps aux gens.
-A la télévision, il y a des programmes épatants, dit Rodrigo Pérez, des programmes pleins d’images précieuses.
-Regarde, fils : tout ce qui apparait à la télévision est léger et superficiel. C’est réalisé avec l’unique but de te retenir à ta place jusqu’à ce qu’arrivent les annonces publicitaires. Il n’y a pas de réflexion, il n’y a aucune intention d’arriver (aboutir) au fond des choses.
-Quelque fois, ils donnent des bons films ! dit Veronica.
-Je suis d’accord, quelque fois ils donnent des bons films, mais ça, c’est le cinéma, le cinéma qui passe par la télévision. Et le cinéma est mieux à regarder dans une grande salle.
-De toute façon … commença Mario avec une certaine difficulté, si ce qui plait à tout le monde sont les images le cinéma et la télévision, peut-être que c’est parce-que nous en avons mare des mots.
-Nous avons ? demanda Don Ramon commençant à s’irriter. A qui te réfères-tu avec ce « nous avons » ?
-Bon, à nous, aux jeunes personnes, aux personnes du collège, des instituts, dit Mario. Peut-être que c’est le mot qui ne sert plus. Peut-être, il s’interrompt in instant et se mordit la lèvre comme s’il allait dire une énormité. Peut-être que tout ce qui était livres d’études est passé de mode et il faudrait enseigner les choses d’une autre manière.
L’enfant s’interrompit un instant. La classe entière était attentive à son discours.
-D’une autre manière ? De quelle manière Mario ? demanda Don Ramon.
-Je ne sais pas, avec … des images. Peut-être qu’on devrait enseigner avec des images, avec le cinéma et la télévision.
-Peut-être qu’il faudrait …, il s’éclaircit la gorge, il faudrait oublier les mots.
-Oublier les mots ? Rugit Don Ramon (…)
Don Ramon se passa la main dans la barbe pour terminer en se pinçant fortement la lèvre inférieur, comme s’il désirait se l’arracher d’un coup. Mario était un très mauvais élève, mais avait la rare habileté de le mettre hors de lui.
-Regarde, Mario – commença t-il - le mot est précisément ce qui nous fait hommes, ce qui nous différencie des singes, des cochons, des chevaux. Sans la parole, nous ne sommes rien, ni même un de ces sauvages avec leurs pagnes qui vivent dans la forêt car ça inclut ceux qui communiquent avec des mots et font des plans pour sortir de leur maison et pour construire leur cabane avec des mots.
-Bon, je ne dis pas que … commença Mario, mais Don Ramon faisait comme s’il ne l’entendait pas.

Marie Fevre - Nantes
Le cadeau d'anniversaire.

A sa fête d'anniversaire, Carmela vient de recevoir un cadeau; elle l'apprend à ses parents, Carmen et Chema.
- Regarde, Maman ! Santi m'a offert une tortue.
« Il ne me manquait plus que ça » pensa Carmen, mais en rentrant à la maison, son mari fut plus direct.
- Pas question ! Et comme il rentrait de l'atelier, plein de rage, Chema paraissait une incarnation du diable. Tu n'as qu'à l'offrir. Ou la jeter dans une marre ou quoi que ce soit d'autre... Je vous l'ai dit des tonnes de fois : Je ne veux pas d'animaux à la maison !
- Je sais bien, mais ce n'est pas un animal, papa ! Carmela le regardait, l'implorait avec deux grosses larmes tremblantes au bord des yeux. C'est Carlota.
Et comme c'était Carlota, elle resta. Et les premiers jours Carmela fut une petite fille dévouée à la petite tortue parce qu'elle n'arrêta pas de la bouger de place jusqu'à ce qu'elle trouve un coin aéré et chaleureux, où la tortue pouvait prendre le soleil sans que son eau ne s'évapore. A ce moment, Carlota était encore un petit animal verdoyant, qui nageait comme une folle désorientée, sans même savoir monter sur la rampe.
- Elle est mignonne, mais un peu ennuyeuse, lança José, le grand frère. C'est pour ça que ce serait mieux d'avoir un chien.
Mais c'était Carlota, et elle était là; et maintenant qu'elle était là, il fallait changer son eau et lui donner à manger. Donc, Carment assuma cette responsabilité en plus des autres tâches mécaniques et quotidiennes, comme faire le petit déjeuner. Et pendant que le café chauffait et que les toasts sautaient, elle avait pris l'habitude de la porter, de la laisser courir un peu sur le sol, de lui mettre de l'eau propre et de la nourriture fraîche.
Et Carlota grandit. Elle apprit à attraper la nourriture avec une patte pour l'avaler doucement, et à lever la tête en ouvrant grands les yeux quand quelqu'un la regardait. Ainsi arriva l'été, et ils achetèrent une cage pour l'emmener en vacances. La tortue supporta bien le voyage, et Chema pris goût à s'occuper d'elle la nuit.
- Regardez ! S'exclama-t-il au milieu du mois d'août. Elle a appris à manger dans ma main, c'est incroyable !
C'est pour cela que ce qui venait de se passer l'affecta lui plus que les autres. Quand il entra dans la cuisine et vit Carlota hors de l'eau avec les pattes écartées et la tête en bas, comme morte au milieu d'un liquide malodorant, il ne sut pas choisir entre la colère et la tristesse. Carmen dit que quelqu'un avait versé sur la petite tortue du café et du Ketchup, après qu'elle eût reçu un énorme coup dans le ventre. José se mit à pleurer, parce que le coupable devait se trouver parmi ses amis de l'école qui étaient entrés l'après-midi-même dans la maison prendre le goûter après une partie de football. Mais il ne pleura pas autant que Carmela qui s'assit à la table de la cuisine et cacha sa tête dans ses bras pour pleurer seule. Elle ne consentit plus à se lever de là, même à l'heure du dîner. Cette nuit là; ils dormirent tous mal. Les adultes, inquiets, bouleversés par la cruauté insensible d'un enfant de dix ans incapable de respecter le bonheur simple et pacifique d'un petit animal tranquille et inoffensif. Si elle avait été un chien, pensa José, avec le radical sens de la justice propre à son âge - ou un chat - elle leur aurait donné un bon coup de griffe; mais la pauvre Carlota ne pouvait pas se défendre. Carmela ne pouvait même pas y penser. Elle n'avait que sept ans, et le mal, la méchanceté absolue, gratuite qui n'avait pas d'autre fin, d'autre but que de faire souffrir, acheva de fonder son expérience du monde.
Juliette Chautemps - Nantes
Oublier les mots

Bon qu'est ce qui se passe ici ? - demanda Ramon s'étirant le cou à cet endroit là.

Silvia se leva et se racla la gorge plusieurs fois. Puis, elle sortit un sourire forcé.

C'est que Veronica a dit que, pour elle, les livres et les mots la laissent indifférente, que ce qu'elle aime vraiment c'est la télévision.

La télévision est une invention pour les idiots! S'écria Don Ramon avec une certaine véhémence.
Elle ne sert qu'à faire perdre du temps aux gens!

A la télévision il y a de merveilleux programmes – a déclaré Rodrigo Perez – des programmes pleins de belles images.

Regarde, fils, tout ce qui apparaît à la télévision est léger et superficiel. Il est fait avec le seul but de vous garder dans le siège jusqu'aux annonces publicitaires. Il n'y a aucune réflexion, il n'y a aucune intention d'aller au fond des choses.

Parfois il y a de bons films! - dit Veronica

Je suis d'accord, parfois il y a de bons films, mais c'est un film, un film qui passe à la télé. Et voir un film dans une grande salle est bien mieux.

Quoi qu'il en soit ... - Mario commenca avec quelques difficultés - si vous avez tous des préférences pour les images, les films et la télévision, c'est peut-être parce que nous sommes fatigués des mots.

Nous? - Demanda Don Ramon commençant à se frotter. Qui êtes-vous parler avec ce «nous»?

Pour nous, les jeunes, des écoles, des instituts – dit Mario. C'est peut être le mot qui n'a plus d'utilité. Peut-être ... - il s'interrompit pendant un moment, se mordit les lèvres comme pour s'il allait dire une énormité - peut-être que l'ensemble des livres étudiés est obsolète et doit être enseigné d'une autre manière ...

Le garçon s'interrompit pendant un moment. La classe entière était au courant de son discours.

Dans le cas contraire ? De quel manière, Mario ? - Demanda à Don Ramon.

Je ne sais pas, avec ... des images. Peut-être il faudrait enseigner avec des images, le cinéma et la télévision. Peut être il faudrait que ... - il se racla la gorge – il faudrait oublier les mots.

Oubliez les mots? - rugit don Ramon.

Don Ramon passa sa main sur son menton pour finir en pinçant fortement sa lèvre inféireure, comme s'il désirait l'arracher d'un coup. Mario était un élève épouvantable, mais il avait la rare habitude de se mettre hors de soi.

Regarde, Mario - il commença - le mot est précisément ce qui nous rend hommes, ce qui nous distingue des singes, des porcs, des chevaux. Sans le mot nous ne sommes rien, pas même un de ces pagnes sauvages vivant dans la jungle, parce que même s'ils communiquent avec des mots et de pensent avec des mots et font des plans pour aller à la chasse et construisent leurs huttes avec des mots.

Eh bien, je n'ai pas dit que ... - commença Mario, mais Don Ramon continua comme s'il n'avait pas entendu.

Justine Fortun - Nantes
( Sujet 19 ) La photographie.

Ben voulait me montrer une photo de mes parents. Il l'avait gardée durant toutes ces années et pour finir était arrivé le jour de m'en faire prendre connaissance. J'hésitai avant de lui dire que cela me faisait peur de la voir. Je ne voulais pas que s'ouvre devant moi cet abîme, mais Ben insista sur le fait que je devais le faire. "Ce sont tes parents", dit-il. Lucie me prit avec la force de la main.
La vérité existe, indépendamment du fait que tu veuilles l'accepter ou non. Il ne sert à rien de refuser de la reconnaître. Pour finir, j'acceptai, à la fois plein d'appréhension et curieux. J'étais sur le point de pleurer, mais je ne le pouvais pas. Au bout d'une éternité je me décidai à tendre la main.
Sur la photo on voit un couple. Les deux sont très jeunes. Elle, a dix-neuf ans, je l'ai entendu dire à Ben. L'autre plus, peut-être vingt ans, vingt et un comme beaucoup. Je contemple l'image depuis une distance infinie. Les deux me semblent pleins d'attrait et de vie.
Lui est vêtu comme un soldat républicain, très souriant, et elle a une fronce au bras. C'est un jeune garçon très élégant, un brun, d'un visage aiguisé avec un nez fin, assez fringant. Peut-être est-ce mon imagination, mais on les voit très amoureux, surtout elle. Visiblement elle est enceinte. De moi. Elle a de grands yeux, très noirs, quelque peu tristes, et une des mains reposées sur le ventre. Lui tient un pied au-dessus du robinet d'une fontaine en pierre sur laquelle on peut lire: République espagnole, 1934.
"Ce ne sont pas mes parents", ceci fut ce que je dis en regardant Ben et Lucie. "Mes parents sont les vôtres". Je me sentis très apaisé après avoir dit cela et je n'eus plus envie de pleurer. Ils le vivaient sûrement plus difficilement que moi. Je rendis la photo à Ben parce que je ne savais pas quoi faire avec. Il était évident qu'il me l'avait donnée pour que je la garde, mais il n'osait pas me le dire. Pour finir il affirma: "C'est la tienne. J'attends depuis des années le bon moment pour te la donner. Je te prie de l'accepter".
Cela m'était sensiblement impossible. Cela me faisait peur de prendre la photographie. Je restai comme j'étais, sans dire un mot.
"C'est bon, comme tu veux"- dit Ben. Pour lui aussi c'était un coup très amer. "Je la laisserai reposer dans les archives, dans un dépôt, comme jusqu'à aujourd'hui".
Son sentiment du devoir le fit grandir: "Avec ou sans photo, ta mère est Thérèse Quintana; ceci, je ne peux rien y changer".
Il appuya le bout du doigt sur la date inscrite sur la superficie du papier mat. Au-dessus de la photo se détachait le visage enfantin de la milice. Ben déplaça légèrement son doigt jusqu'à la droite et durant un moment je crus qu'il allait s'emporter: "Et ton père, Umberto Pietri" mais je ne dis rien. Je commençai à sentir un désir vif de pleurer mais je restai incapable de le faire.
J'avais la gorge très sèche et qui me grattait comme si elle était obstruée par du sable.

Charlène Aubert - Nantes

mardi 4 mai 2010

Don José de Relimpio por Laetitia Pinon





Don José de Relimpio

Introducción :

Don José de Relimpio es uno de los personajes mas recurrentes en la novela de Galdós, La Desheredada. Novela que narra el empeño de una joven, Isidora, sola contra todos, para probar su origen noble. Punto de referencia estable de Isidora, joven excéntrica y despilfarradora. Don José constituye la referencia familiar, seguro y confortable, siempre presente cuando se lo necesita. De unos sesenta años, procedente de una familia honrada y venerable, representa, al final de la novela, el único familiar en quién Isidora puede confiar antes de morir en el último capítulo. Vamos a preguntarnos por qué puede decirse que don José de Relimpio es un personaje inclasificable, por qué es complejo e indefinible con varios papeles en la novela. Para terminar, estudiaremos el hombre desgarrado, y sus muchas debilidades.

1ra parte :

Don José es ante todo un hombre extraño, con múltiples facetas. Lo que más le caracteriza es su pasión por la mujeres. Nada le gusta tanto como hablar a sus amigos de “de pies pequeños, de tal pantorrilla hermosa, vista al subir de un coche” (180) como se dice en el capítulo 8. En este mismo capítulo, se dice que don José ha sido “”un galanteador de primera” (179). En el capítulo 10, en la residencia de los Aransis, don José contempla el celebre retrato con la mirada “mundana del que se cree experto en cosas femeninas.” (211) A lo largo de la novela, no dejará de maravillarse ante la belleza de su ahijada.
Pero don José es un hombre ambiguo. En el capítulo 8 se dice que no puede evitar seguir en la calle a una joven bonita e incluso “se propasase a decirle alguna palabreja” (179) Hasta en los peores momentos de la vejez y de la decadencia, no podrá dejar de frecuentar “los lugares más concurridos de muchachas guapas.” (180)
Posee también una manía que no deja de ser extraña : la de mirarse en el espejo continuamente. El anciano “viejo y cascado” pasa sus ratos libres mirándose. Se dice que no entra en una habitación sin echar una ojeada al espejo, haya gente o esté solo. En el capítulo 14, el narrador cita, con humor, que en Nochebuena, don José no puede evitar mirarse treinta y seis veces en el espejo. Esta costumbre narcisista es extraña, en el sentido que suelen ser los jóvenes hermosos y no los viejos, casi calvos, los que se contemplan y se admiran.
Es también un hombre muy organizado en todo lo que toca la contabilidad. En el capítulo 8, el narrador detalla su organización precisa, su obsesión por las cuentas, la aritmética. Va hasta escribir un libro. Pero pronto la obsesión se vuelve extraña. En efecto deja bruscamente la escritura de su libro para anotar los mínimos detalles económicos de su hogar, cuando el narrador señala que no tenía nada que contar.
A lo largo de la obra, él será el punto de referencia de Isidora en cuanto a la gestión y los fondos. En el capítulo 2 de la segunda parte, la ayuda a calcular sus bienes para venderlos y le proponer su ayuda “si quieres entrar en una vida de orden, economía y trabajo, aquí me tiene para ayudarte.” (312)

2nda parte :

En la Desheredada, don José es un personaje con numerosos papeles. En primer lugar es un marido afectuoso que ama sin condiciones a una esposa fría. En el capítulo 8, cuando ella le trata malvadamente de “gorrión mojado”, él se ríe y hace elogios de su esposa por ser bella, mostrando un gran cariño. En sus disputas, le contesta siempre con humor y amor. Cuando doña Laura muere, en septiembre de mil ochocientos setenta y tres, él “recuerda el noble anciano la memoria de sus cualidades” (295)
En la obra tiene también el papel de padre. En particular al principio cuando le descubrimos en su hogar, rodeado de sus dos hijas, Emilia y Leonor. Cuando en un impulso afectuoso y paternal enseña a coser a Isidora. De hecho, en toda la novela, no dejará de hacer que ella no le falte nada y se nombra “su padre” y no su padrino, que es lo que es para ella. Su papel de padre, don José lo representara hasta el extremo, protegiendo a su ahijada de forma exagerada, podemos decir, extraña, siendo ya Isidora adulta. El anciano no deja de acompañarla en todas partes, cualquiera que sea la hora.
A través de la lectura don José aparece tomar otro papel, más sutil y discutible, el de amante. Desde el principio hasta el final el personaje aparece obsesionado por Isidora. Posesivo, detesta a sus amantes a quienes considera indignos de ella. En el capítulo 17 cuando por la noche ella deambula por las calles de Madrid, don José esta nervioso y le molesta que la miren, se niega a dejarla sola “no sabiendo renunciar al goce indecible de estar al lado de su ahijada.” (273) Al final de la Desheredada, la felicidad de don José depende enteramente de Isidora. Cuando ella vive con Botin, él va y viene ante su ventana, como un joven enamorado. La ambigüedad de los sentimientos del anciano llega a su paroxismo en el capítulo 18 cuando propone a la joven casarse con el para darle su nombre. La frase “te quiero más que a mis hijas, porque te quiero de dos maneras, como padre y como…” (497) impone un clima de incertidumbre.
3ra parte :
Don José aparece también como un hombre desgarrado con numerosas debilidades. Encarna primero el mártir como lo califica el narrador en el capítulo 3 de la segunda parte. Ya en la primera es la víctima del desprecio de su esposa. Es el hombre invisible a quien nadie escucha realmente. En el capítulo 18 se siente como un mueble, pues Isidora se cree sola mientras que él está siempre en el mismo lugar que ella. El es a quien se echa sin tenerle en cuenta, como a un criado como en el capítulo 13 cuando Isidora le dice que se vaya a dar una vuelta mientras ella entra en casa de Joaquín. Lo mismo en el capítulo 16, antes de entrar en palacio de los Aransis. Don José es aquel de quien nadie se preocupa, el sirviente de los sufrimientos de Isidora.
Pero ante todo, don José es un hombre frágil, muy sensible. Es un hombre que pasa de la risa a las lágrimas rápidamente. Se emociona fácilmente, como testimonia el capítulo 17 : cuando Isidora le deja para ir a hablar con el marqués de Saldeoro, él casi llora. En el capítulo 5 de la segunda parte, aparece físicamente frágil : tiene el rostro flaco y triste y los ojos “impregnados de cierta melancolía de funeral.” (336) Sensible, don José suspira a la mínima contrariedad. Un hombre pues vulnerable que caerá en el alcohol a partir del capítulo 11 de la segunda parte. En el capítulo 12 se emborracha delante de Joaquín, cubriéndose de humillación y de ridículo ante un personaje que se burla de él. Al final de la obra el anciano alcanza el apogeo de su sensibilidad, de su vulnerabilidad. Tiembla, suda con sudores fríos y permanece inerte cuando Isidora se va. Con el corazón roto, su último gesto será coger una botella y dejarse caer al suelo patéticamente.
Por qué es vulnerable y frágil, nos podemos preguntar si el personaje no se vuelve loco al final de la novela. Obsesionado por Isidora, esta a su lado constantemente. Por ello, es posible que la locura de Isidora se transmite a él. Numerosos detalles en la novela pueden dejarnos pensar que el anciano, en ciertos momentos, esta cerca de la locura. En el capítulo 5 de la segunda parte, por ejemplo, se dice que don José mira a Isidora con fanatismo más que con amor. La mira “como el salvaje contempla el fetiche y poco falta para que se la hincara delante.” (340)
Cuando empieza a beber, esta cerca del delirio como lo testimonia la escena con Joaquín del capítulo 12 de la segunda parte : Dice que el personaje, furioso contra el marques, “cuadrándose” el anciano da algunas vueltas por la habitación, perseguido por espectros.” (426) Desde entonces, don José se cree el galán de Isidora, “el defensor de la virginidad ultrajada.” (427) En el capítulo 17, al final de la obra, el anciano viene a visitar a Isidora en su celda y le dirige un discurso sobre los dragones vencidos por “el fuerte brazo de tu caballero” (476)

Conclusión

Así podemos decir que don José de Relimpio es un personaje inclasificable por lo complejo de su carácter, un hombre extraño en sus costumbres. Personajes con múltiples papeles en la obra no cesara como Isidora, de evolucionar, cambiar de un estado a otro. Hombre desgarrado, puede ser al mismo tiempo un mártir y un hombre frágil cerca de la locura. Pero lo que conservamos ante todo es un personaje positivo, optimista que siempre tiene la mano tendida a los otros y que siempre esta disponible.
Université de Nantes, L3, Lettres Modernes.

lundi 3 mai 2010

Augusto Miquis en la Desheredada porAdrianne-Marie MORINNIERE & Gwendoline RAMOS

Augusto Miquis es un personaje segundario en la obra de Galdós, la Desheredada. Pero, igual que don José de Relimpio, encontramos al doctor desde el principio hasta el final de la novela. Tiene un papel positivo para Isidora porque es el personaje de la realidad. En efecto, gracias a nuestro análisis, podemos ver que el doctor Miquis tiene un punto de vista diferente sobre el personaje de Isidora. Podemos ver una evolución de Miquis entre las dos partes de la obra.
En la primera parte, esta enamorado de Isidora y en la segunda parte, Miquis se da cuenta de que la mujer no compartirá los mismos sentimientos que él.
Podemos preguntarnos en qué Augusto Miquis es un personaje que representa la realidad en la obra de Benito Pérez Galdós.
Veremos en una primera parte la descripción del joven Miquis. Después estudiaremos la evolución oscial y moral del personaje a lo largo de la obra.
Por fin veremos que Miquis representa los valores positivos y realistas de la sociedad de la época.

La primera vez que Miquis aparece en la obra es en el capítulo 1 cuando muere Tomas Rufete. Nos enteramos de que es un estudiante en medicina, de prácticas en el manicomio de Leganés desde hace 5 años. Es muy alegre cuando se entera de la presencia de Isidora porque dice que la conoce y quiere darle personalmente la noticia de la muerte de Rufete.
Es presentado como “un mozo de 25 años”. Es el hijo de “don Pedro Miquis del Toboso”. Conoce a Isidora porque su padre iba a ver al tío de Isidora cuando eran niños. Tiene también un hermano, Alejandro que murió algunos años antes.
Augusto Miquis es un joven fascinado por la cirugía y la música. Por eso, siempre describe cosas de manera científica. Tiene una mirada que siempre esta haciendo la disección de las cosas. Le atrae la ciencia experimental.

Tenemos un retrato físico muy preciso de Miquis en el primer capítulo. Tenía el “semblante pálido y moreno, tan moreno y tan pálido que parecía una gran aceituna; aquella brevedad de la nariz contrastando con el grandor agraciado de la boca, cuyos dientes blanquísimos estaban siempre de manifiesto; aquella ceja ancha, tan negra y espesa que parecía cinta de terciopelo, y aquellos ojos garzos donde anidaban traidoras todas las malicias y toda la ironía del mundo…” p. 92
La ironía era también un rasgo esencial de su carácter. Hace muchas burlas y habla haciendo hipérbolas… El humor le permite decir verdades a Isidora sin chocarla.
Además esta enamorado de Isidora y se lo dice. Dice que quiere casarse con ella, la llama “vidita”, “prenda”…
En la segunda parte de la Desheredada, nos enteramos de que Miquis es un gran médico, director de uno de los principales hospitales de Madrid y se casa con la hija de un notario.
Pero va a ayudar a Isidora hasta el final de la obra ( va a verla en la cárcel, le da dinero…) y se muestra distante aunque esta siempre enamorado de ella y se deja seducir por ella.

Podemos ver en la segunda parte la evolución social y moral de Miquis. Al principio de la obra como lo hemos visto, Miquis es un estudiante en medicina que reivindica sus orígenes en el Toboso y no le gustan las maneras de los nobles. Es un hombre sencillo e integro. Miquis esta enamorado de Isidora porque es una mujer ingenua que no sabe muchas cosas sobre la vida. Miquis dice en el capítulo 4 : “El mayor encanto de la mujer es la ignorancia”. Además, el estudiante en medicina hace una declaración de amor a Isidora : “Desde que te vi en Leganés, me estoy muriendo, no sé lo que me pasa, no estudio, no duermo, no puedo apartar de mi esos ojos, ese perfil divino y todo lo demás.” 131 Pero Isidora dice que no le conviene y cuando recibe la tarjeta de Joaquin Pez, desprecia a Miquis. Después, cuando se ven, no hay nada de seducción sino una amistad.

Podemos ver que el papel social de Miquis ha cambiado porque es un medico reconocido que pertenece a la alta sociedad. En efecto, Miquis aparece muy tarde en la segunda parte de la novela, después de las efemérides. Don José menciona su nombre en el capítulo 8. El doctor Augusto Miquis viene a casa de Isidora porque el niño, Riquin, esta enfermo. Comprendemos gracias a sus vestidos que el doctor tiene relaciones con el mundo de la alta sociedad. Miquis aparece más distante con Isidora. En efecto, el hombre juzga a la mujer y se burla de las frecuentaciones de Isidora con Botin. En un prime tiempo, el doctor no quiere ayudar a la mujer. Más tarde, Miquis aceptara ayudarla. Pero cuando se de cuenta que Isidora no puede o no quiere cambiar decide encargarse de ella pero por pura compasión.
Por fin, vemos la importancia de Augusto Miquis en la obra de Galdós. En efecto el personaje del doctor es testigo de la caída de Isidora. Aparece como un personaje ejemplar en la obra de Galdós. Es un hombre positivo porque encarna la visión de la existencia con trabajo, salud moral, y por fin, humor y bondad. Podemos decir que Miquis ha conseguida su vida.
Se realiza totalmente en su trabajo de médico. Augusto esta aquí par explicar y dar soluciones de orden moral o social más que médico. Es un personaje muy importante porque representa las ideas de Galdós.
Miquis aparece como el portavoz del autor. Como narrador/personaje à través de un pequeño estratagema del narrador omnisciente. En efecto, podemos apuntar la expresión “dice Miquis y quizás dice bien” 142 Es una intervención del narrador. Miquis, en la segunda parte de la obra aparece como el personaje que quiere salvar a Isidora. Se da cuenta de que ella esta perdiendo la razón. En el capítulo 2, en las preguntas retóricas de Isidora, hay una frase importante “Miquis lo ha dicho, bien lo sabes, que eso es un vicio, un puro vicio como tantos otros hábitos repugnantes, como embriaguez o el juego, y de ese vicio nace una verdadera enfermedad.” pág. 300.
Ya se trata de la segunda vida que se imagina Isidora.
El narrador se expresa como si fuera en la cabeza de la protagonista y Miquis esta representada como el personaje razonable.
Podríamos decir que Miquis es un médico del cerebro, como una especie de psicólogo que cuida moralmente.

Por fin, Augusto Miquis es el único personaje de la obra que parece totalmente “normal” a pesar de que viene también de la Mancha o sea del país de don Quijote.
Es él que permite a Isidora no vivir completamente fuera de la realidad. Va a intentar hasta el final ayudarla, aunque sin éxito.


Para concluir, podemos decir que Miquis aunque es un personaje segundario, tiene un papel importante en la Desheredada. Permite al lector tener otro punto de vista que el de Isidora o del narrador. Es una figura del narrador pero dentro de la intriga. Por fin, hay que señalar que Miquis es recurrente en las novelas de Benito Pérez Galdós, en efecto ocupa un papel en Tristana, en El Doctor Centeno, en Torquemada y San Pedro, en el que Miquis, es ya “famoso” y en Lo Prohibido. Pero en la Desheredada es cuando desarrolla mejor su verdadero papel.
Université de Nantes, L3, Lettres Modernes.

dimanche 2 mai 2010

Galdós y el teatro por Mathilde Pichot


Benito Pérez Galdós (1843 - 1920) fue un novelista, dramaturgo y cronista español. Se trata de uno de los principales representantes de la novela realista del siglo XIX y uno de los más importantes escritores de lengua española. Su producción literaria es muy diversa. Ha abordado el teatro y las novelas dialogadas. Realizó veinticuatro obras de teatro. En 1892, se entregó a la reforma del teatro nacional. El estreno de Electra fue un acontecimiento nacional. En efecto, su obra tuvo un éxito clamoroso en el público. Sin embargo, Electra ocasionó tambien una polémica sobre su carga de irreligiosidad.
Además, con la publicación de Realidad, Galdós inauguró una nueva modalidad narrativa : la novela enteramente dialogada. Muchos años más tarde aparece El Abuelo, y después, otras novelas dialogadas.
Sus obras teatrales aportan mayor carga dramática que las novelas dialogadas. El autor escribió mas obras de teatro que novelas dialogadas. Pero las novelas dialogadas constituyen una parte importante de su trabajo sobre todo en el trabajo posterior de la cinematografía.
Entonces, lo mas interesante es su trabajo sobre los diálogos, que incluye novelas, novelas dialogadas, y posteriormente su transición al teatro.
En el fondo, el diálogo en las obras de Galdós permite la reproducción realista del habla, y el reflecto de la vida cotidiana. Representa, a través de la escritura, la manera de hablar de la gente y de las diferentes personas. Pero implica también realismo. Da una impresión de realidad, una imagen de la vida real, a sus lectores o al público.
Galdós formó parte en sus comienzos de los autores del costumbrismo. El costumbrismo es una tendencia entre la corriente romántica y el realismo, el naturalismo español. Este movimiento artístico representa los usos y los costumbres sociales. Pero no realiza un análisis de esos usos y costumbres que relata. Es un mero retrato sin opinión sobre esas costumbres.
En realidad, es Galdós el primero, quizás no lo ha querido, quien ha cambiado el teatro español, revolucionándolo con su mirada realista. Lo consiguió haciendo un teatro realista, cerca de la vida real.
Además, entre las obras de teatro de Galdós, hay obras cuyos títulos evocan temas mitológicos. Por ejemplo, tres títulos de ellos son los nombres de tres heroínas de la mitología griega : Electra (1901), ), Casandra (1910), Alceste (1914). De entre esas obras, las dos primeras no desarrollan un tema clásico, son dramas contemporáneos. Alceste, por el contrario, es una historia en la Atenas clásica.
En conclusión, sus obras teatrales traen un estilo de escritura nuevo en el teatro. Eso generó una mayor reputación de Galdós como un autor muy importante en la etapa del Realismo. En realidad, Benito Pérez Galdós, ha dejado una huella, gracias a sus obras, en el mundo de la literatura : tanto en las novelas como en el teatro.
Université de Nantes, L3, Info-com

samedi 1 mai 2010

Galdós y la Historia: Los Episodios Nacionales por Nicolas Bernet



Galdós no es pues solamente el autor de Doña Perfecta, ni siquiera el autor de Fortunata y Jacinta, es el creador de 48 novelas históricas, y el fundador de una corriente que no ha terminado aún. Galdós excede en muchos terrenos literarios, pero sólo en el de la novela histórica.

La estructura de los episodios
Los 48 episodios nacionales se dividen en cinco series. Los dos primeras novelas, escritas entre 1873 y 1879 tratan de la historia española desde la batalla de Trafalgar hasta la primera guerra carlista (1834) aunque las tercerees, que Galdós escribió un poco más tardo entre 1898 y 1912, relatan los acontecimientos históricos que se ocurren hasta 1875 en España.
Los episodios nacionales son novelas que insertan una serie de historias con personajes que pertenecen a la clase media, inventados por el autor que viven los acontecimientos históricos del XIX español. En la primera serie, a excepción de Gerona, todos los episodios siguen las andanzas aventureras y amorosas del muchacho Gabriel de Araceli a través de la España dominada en principio por Francia y luego en la guerra de la Independencia, desde la batalla de Trafalgar hasta la derrota de los ejércitos franceses (1805–1814). La segunda serie se compone de diez títulos. Su personaje conductor, no siempre protagonista, es el combatiente liberal Salvador Monsalud, en principio guarda jurado del Rey José I de España, malquistado en el absolutismo de los primeros seis años de reinado de Fernando VII (1814–1820), ensalzado en el Trienio Liberal (1820–1823) y perseguido durante la Década Ominosa (1823–1833). Su perpetua insatisfacción nos guía a través de la convulsa España fernandina, en la que ya germinan los conflictos del futuro. En la tercera serie, la España desgarrada por la Primera Guerra Carlista y la Regencia de María Cristina es la época de los siguientes episodios, cuyo eje es el romántico Fernando Calpena. Pues, es en la cuarta serie que José García Fajardo, un desinteresado de la política como no lo eran los anteriores, es el protagonista de diez episodios que trata de abarcar todo el reinado de Isabel II, ya contemporáneo al autor. Al fin, en la quinta serie, es Tito, un narrador en primera persona que no parece un personaje real, sino un concepto del autor para crear diálogo reflexivo, que protagoniza inconcluso, que empieza en la Revolución Gloriosa española y de la que sólo tenemos seis títulos publicados y un proyecto.
Galdós y la escritura de la Historia española
Galdós no se presenta como un historiador aunque esta obra monumental ofrezca un increíble ejercicio de reconstitución y de análisis histórica casi “científica” digno de los primeros historiadores europeos. “Nuevo Herodoto”, Galdós inventó verdaderamente un nuevo estilo de escritura novelesca histórico-política que permitió revelar la España a los españoles.
Al fin de la primera parte de Trafalgar, Galdós parece poner en la boca del primer protagonista una cierta promesa al lector: “Muchas cosas voy a contar. ¡Trafalgar, Bailén, Madrid, Zaragoza, Gerona, Arapiles!... De todo esto diré alguna cosa, si no os falta la paciencia. Mi relato no será tan bello como debiera, pero haré todo lo posible para que sea verdadero.” Cuando Galdós publica su primera novela en 1870, la Fontana de Oro, en la cual la Historia es más importante, España vive una revolución que había empezado después de 1868 y se terminará en 1874 con la suspensión de primera Republica por la intervención de la armada. El gobierno de Madrid es en guerra contra los vascos carlistas y en Cuba : España parece atascada. Es en esta época perturbada que Galdós intenta empezar la Gran Historia de España. Tres años después, publica Trafalgar, el primero titulo de la primera serie intitulada La guerra de la Independencia. Para el autor, “Todo empieza en Trafalgar”. Según Germán Gullón, “La razón es que Trafalgar es el momento crucial para España porqué perdió su grandes flotas y se revuelve una potencia de segundo plano”. En efecto, la derrota española, en beneficio de Inglaterra y del Imperio Frances, engendra consecuencias políticas, económicas y financieras más importantes por el porvenir de España que hunde el país en una sucesión de acontecimientos históricos. El hecho de que Galdós se remonte a esta batalla, muestra que tiene la voluntad de buscar las causas de todos los malos y sobre todo las de la Revolución. “La revolución de 1878 fue un momento esencial, es un momento cumbre de la historia española. Extraordinario, es un momento donde se arrepienten los gobiernos que no respetan la constitución de 1812” para el profesor galdosiano de la Universidad de Ámsterdam. Galdós quería aleccionar, ejemplarizar, intentaba sacar consecuencias de la historia reciente y de la historia presente. Por la boca de Galdós hablaba la boca colectiva de un cierto grupo social. Esta? demarca didáctica subraya una tentativa no sólo de mostrar la Historia pero mas de demostrar. Esta búsqueda de la Historia pasada colectiva es así un pretexto para intervenir por la literatura en el presente. Entonces, utilizando las armas romanescas del realismo, Galdós construye su historia en la Historia. Los protagonistas son accesibles para todos porque vienen de la clase media. Parece que intenta transformar en materia artística sus ideas políticas y su visión de la historia. No solamente posee una visión política del momento y visón que como veremos cambia con los años, sino que se sale de esta visión política, siempre que puede, para adentrase por el mas amplio camino de la historia; para ello, viaja y se documenta, busca el dato y busaca en constato. Pero, reconstruyendo la Historia, Galdós se expone al problema de las fuentes. Es en este nivel que la obra de Galdós no puede ser comparado con el trabajo de historiador. Normalmente, debe seleccionar los acontecimientos los más importantes y decisivos de una manera la más objetiva posible. Pero, ello hace selecciones estratégicas ya que tiene una visión teleológica de la Historia. No puede ser objetivo, el autor, ya que intenta describir los acontecimientos pasados que datan del principio del siglo con un juicio de valor con arreglo a des acontecimientos recientes. Sin embargo, nos damos cuenta que existe una evolución en la escritura de Galdós a través de sus series. Aunque la primera serie no será exactamente una novela histórica con visión política contemporánea, acuciante urgente, sino una novela nacional, en la que la visión política del momento, y muy circunscrita al revuelto y revolucionario Madrid que vive Galdós, se transforma en una visión más amplia y distanciada, la escritura de los otros episodios pone de manifiesto esta visión determinista de la Historia. Al fin de los episodios, el protagonista Tito es un esclavo de Clío que, aquí, no es la Historia sino una visión de la historia. Aquí, Clío no es la musa de la Historia real y objetiva, sino la visión desdoblada que el autor tiene de la Historia objetiva y real. El autor ha seleccionado de la Historia real, lo que le ha parecido mas significativo, pero seleccionado, es decir que no ha sido nunca un elemento materializado en la obra y si solamente, un elemento implícito en la misma. Claramente, Galdós se identifica a través de Clío (es un amigo canario de Tito). La Historia real aparece así proyectada, reconstruida. Antes no se cuida de explicar las razones de la selección. Después, la selección aparece explicita naturalmente como un juicio de valor. “Creo que el episodio nacional nos es solamente una novela histórica, sino una visión histórica, obligatoriamente nacional, sobre la historia reciente o contemporánea de Galdós” dice Ferreras en Benito Pérez Galdós y la invención de la novela histórica nacional (1998). En efecto, la cercanía del universo novelesco, no es pues una casualidad, sino algo íntimamente ligado con la visión histórica nacional del autor y de la novela. Los episodios nacionales de Galdós son un intento de totalización histórica. Esta visión totalizante explica la tendencia de Galdós al simbolismo como se puede verlo en ciertos personajes galdosianos. Transforma sus protagonistas en una representación nacional de la sociedad española para que sea facilitada la identificación y la integración del lector en los acontecimientos históricos. “Hace une fotografía del ser español” dice Germán Gullón.
Galdós logró multiplicando títulos y paginas, abarcar la nacionalidad española : Gabriel de Arcali como el nuevo ser español, el activo emprendedor, Los hermanos Monsalud como el ser militante y patriota español, Calpena y Fajardo como el ser sentimental español y por fin Tito y Confusio como el ser racional español. Por el especialista, “Ofrece una visión de la Historia de la que podemos aprender muchos. Lo que hizo, fue retratar el como somos. Es el primer gran retrato que hay en España.”
¡Si en la historia no hubiera más que batallas; si sus únicos actores fueran las celebridades personales, cuán pequeña sería! Está en el vivir lento y casi siempre doloroso de la sociedad, en lo que hacen todos y en lo que hace cada uno. En ella nada es indigno de la narración, así como en la Naturaleza no es menos digno de estudio el olvidado insecto que la inconmensurable arquitectura de los mundos."
[El equipaje del rey José, capítulo VI]

¿Desilusión o esperanza?
Esta escritura de la Historia española es un pretexto para pone de manifiesto sus propias opiniones liberales. Este ejercicio epistemológico de una Historia de la sociedad española que se cambio rápidamente durante el 19 siglo. “Galdós Da une visión realista, un poco idealista” dice Herman Guyon. Si una lectura “histórica y social colectiva” de los episodios nacionales es posible, otra más moralizadora y personal es factible. En efecto, la evolución ideológica es perceptible desde la primera serie hasta la segunda. Poco à poco la política radical y la agresividad socialista anarquista en la tercera et la cuarta series, un cierto escepticismo sobre el porvenir de la nueva sociedad se instala. “Los episodios nacionales comienzan con una visión optimista y poco se vuelve más pesimista” precisa Germán Gullón. Aunque Gabriel de Arceli termina su existencia histórica como un oficial bravo y valiente en la Armada española, el protagonista salvador Monsalud se reúne con la lucha heroica durante los tiempos túrbales pues en las siguientes series son personajes en reflección y en el dudo. Como nota Germán Gullón : “Al principio la clase media y el pueblo iba a conseguir cambiar a España. Pero se da cuenta que el problema de la iglesia, de la represión, el carlismo, los separatismos vienen del aumento de la potencia de los ricos. Se da cuenta que la política ahora no regla nada”.
Finalmente el proyecto de Galdós no sólo parece no acabarse. Lo peor es que parece en adelante inaccesible. "Así como de la noche nace el claro del día, de la opresión nace la libertad” dice Galdós. ¿La Historia daría la razón a Galdós?
Université de Nantes, L3, Info-Com

jeudi 29 avril 2010

La locura en La Desheredada por Anna Douguet


El tema de la locura es recurrente en la obra de Galdós. Es principalmente presente en La Desheredada. Así el primer capítulo describe un manicomio e incita a la reflexión respecto a lo que llama « locura ». Pero el tema se encuentra también a lo largo de la novela con el personaje de Isidora. En efecto, el narrador siembra la duda en el sentido del lector sobre Isidora : la presenta sea como una persona victima de su imaginación sea como una persona sensata quien está en su derecho cuando reclama justicia sobre su herencia.
Entonces podemos preguntarnos cómo Galdós utiliza la locura como un ingrediente novelesco. Veremos así en una primera parte cómo Galdós presenta la locura como algo creativo. En una segunda parte nos preguntaremos si Isidora podría ser una locura o no. Y por fin, veremos cómo el narrador juega con el lector mezclando las pistas.


El primer capítulo presenta a Rufete como un hombre creativo : es capaz de hablar con los árboles o con un lavabo, de transformar un muro en un espejo, de imaginarse que esté frente a un publico cuando dice sus discursos. Es como si la locura tuviera un poder de creación. Podemos interpretar de la misma manera, el personaje del “Diógenes del cristianismo” : escribe una carta al Papa cada año, es “una costumbre que se repite infaliblemente”, entonces, podemos decir que su imaginación rebosando de fervor lleva a un acto de creación. El narrador presenta así los locos con una mirada muy positiva.
Notamos también que el narrador utiliza la palabra “espectador” para hablar de quien se encuentra frente a una persona delirando, como si el loco fuera un actor que pondría en escena su propia historia. El narrador dice así que podemos dudar “entre la compasión y la risa”. Si comparamos eso con el personaje de Isidora, se puede decir que Isidora juega un papel cuyo guión procede de su imaginación. Para mí este papel es principalmente evidente cuando Isidora encuentra a la marquesa y que “se cae de rodillas a los pies de la aristócrata” (p.265). Sin embargo ocurre un efecto contrario a lo que Isidora esperaba : sus manifestaciones extraordinariamente expresivas provocan un movimiento de retroceso en la marquesa : pierde su compasión para Isidora cuando la ve tan expresiva. Además Galdós presenta sus personajes como si fueran personajes de una obra teatral ; así cada uno juega su papel hasta el fin y la “locura” enriquece su papel porque es vista como un ardor de su imaginación.

Si Rufete está presentado como un loco se puede preguntar si Isidora es también una loca. Así podemos notar lo que aparece como síntomas de locura en ella. Este análisis procede de una “desviación profesional”. En efecto cuando trabaja una en psiquiatría adquiere reflejos de clasificación : clasifica síntomas en comparación con un diagnostico (muy arbitrario, claro, pero puede ayudar a los que curan a establecer un tratamiento). Por eso para mí Isidora se asemeja a una personalidad histérica. Esta personalidad en las clasificaciones psiquiátricas se caracteriza por una teatralidad (en français : “histrionisme”) definida por el deseo de parecer y de ser el punto de mira de los miradas de los otros. Esta definición puede aplicarse a Isidora ; en efecto quiere sobre todo tener dinero para parecer una aristócrata. Su interés por su vestido traduce este deseo de parecer. Lo atención de Isidora es llamada sobre todo por lo que brilla (cf.p.173 : “El hechizo que estas brillantes instalaciones producían en el ánimo de Isidora era muy particular.”). Gasta el dinero en eso y se rodea de lujo en detrimento de lo necesario. (p 173 : “Necesitaba comprar algo, poca cosa...” ; p.174 : Después de adquirir un abanico, no pudo resistir a la tentación de comprar un imperdible.”). Además pasa su tiempo admirándose en los cristales de las vitrinas o en los espejos.

[ Il y a d'autres traits dans cette personnalité hystérique qui font partie de la description clinique que j'emprunte à l'ouvrage Psychiatrie de Julien Daniel Guelfi (1ère édition 1987). Je profite également du français pour développer la spécificité de l'histrionisme : pour plaire aux autres, “l'hystérique s'attribue des rôles changeants selon ce qui est supposé pouvoir plaire à l'autre, ou tout au moins susciter l'attention. Ce jeu de rôle peut être triomphant ou maladroit, convaincant ou non ; il peut selon la qualité même du jeu , entraîner ou non l'adhésion du spectateur.” (on peut remarquer que chez Isidora il n'y a qu'un seul désir c'est d'être reconnue comme la fille de Virginia de Aransis et si l'on considère ce désir comme une lubie il entraîne effectivement l'adhésion du lecteur mais ce, évidemment par l'intermédiaire du romancier). J.D. Guelfi précise encore que “ce souci du spectacle offert se réduit souvent à une hyperconformité au stéréotype féminin de l'époque. L'hystérique, uniquement préoccupée de son rapport à l'autre est prise à son propre jeu. On peut y voir une sorte de falsification dont la personne elle-même serait dupe. Elle cherche à être cette femme qu'elle imite, mais à laquelle elle ne ressemble que de façon caricaturale, grossière et factice.”(là encore Isidora ne se conforme pas tout à fait à cette définition puisqu'elle possède une ressemblance flagrante avec le portrait de la fille de la marquise (“je suis le portrait craché de ma mère”), la marquise en est même troublée mais s'en défend : “c'est pur hasard”(cf. Chapitre “Anagnorèse”). On pourrait donc si on poursuit la description clinique de la personnalité hystérique remarquer dans le personnage d'Isidora en plus de l'histrionisme, la facticité des affects (il s'agit d'une exagération des sentiments exprimés qui prend la forme d'une dramatisation des sentiments (cf. ci-dessus, première partie : rencontre entre Isidora et la marquise où l'on voit qu'Isidora en fait trop.).
Une autre caractéristique presque permanente chez Isidora est le mode de pensée imaginaire : “Cette vie imaginaire peut être à l'origine, par exemple de fixations amoureuses sur des personnages inaccessibles, ou de rêveries perpétuelles qui prennent le pas sur la réalité quotidienne.” ; pour ce trait de la personnalité hystérique, le narrateur le souligne tout au long du roman : ainsi dès le chapitre 2, elle “avait coutume de s'imaginer, de manière très fortes, les évènements avant qu'ils n'arrivent”, “Elle avait tout à la fois un don d'imagination très fort et la possibilité d'exagérer ses impressions”, et encore au chapitre 2 de la seconde partie : “cesse de te torturer l'esprit en te reconstruisant une seconde vie illusoire et imaginaire.” .
L'hyperémotivité et l'impulsivité sont également des traits de cette personnalité hystérique : “explosions émotionnelles, accès de colère, impulsions suicidaires, constituent autant de réaction possibles, en forme de court-circuit, à une situation donnée.” On peut ainsi remarquer, dans le chapitre “Beethoven encore”, dans lequel Isidora est en proie à une somme d'émotions puisqu'elle visite la maison des Aransis et qu'elle découvre le portrait de celle qu'elle pense être sa mère, que celle-ci laisse “exploser” son émotion : “Quand elle arriva à la dernière salle, son cœur se serra, gonflé d'un furieux désir et, non pas par des paroles, mais d'une voix profonde, animée d'une ambition délirante, elle s'exclama : -Tout est à moi !” ; ou encore au chapitre “Etre ou ne pas être” lorsqu'elle est en prison et en proie au doute sur son identité : “elle courut furieusement vers la grille, s'y accrocha, voulant la mettre en pièce, mettant toute la rue en émoi”.
Il est également intéressant de voir que l'auteur intitule le chapitre dans lequel Isidora réagit à sa déception en fuyant avec Joaquin “Suicide d'Isidora”. On peut ainsi remarquer avec ces rapprochements que le personnage d'Isidora peut apparaître comme porteur d'une “personnalité pathologique” ou du moins ils démontrent en tout cas un rapport perturbé à la réalité.
Mais Galdós a t-il voulu représenter Isidora comme “folle” ? Il le fait dire en tout cas à plusieurs reprises, par la marquise, par Miquis et par Isidora elle-même “j'ai le défaut de devenir folle devant le luxe”]

Lo interesante en el carácter de las representaciones imaginativas de Isidora es que parecen por su intensidad hacer real lo que no lo es ; y Galdós utiliza eso para construir su novela, hace de la locura un ingrediente novelesco.
Así, el primer capitulo se titula “Final de otra novela”: es la novela de Rufete que está relatada. Rufete es presente como un loco y también como el padre de Isidora mientras que ella no lo piensa.
El narrador introduce así la duda en el lector mezclando ficciones en el interior de su relato y haciendo aparecer semejanzas entre Rufete y Isidora. En efecto Rufete es un loco que crea su propio universo. Este universo imaginario es acrecentado por la triste realidad del manicomio : los hombres se vuelven en objetos. Su locura le permite escapar de este mundo inhumano.
Se puede así establecer un paralelo entre la locura de Rufete y la imaginación inagotable de Isidora :
su imaginación aparece también como un refugio contra la realidad. Isidora está decepcionada por su vida, no acepta las normas de la sociedad. Quería vivir en el universo del lujo, sin trabajar, o llegado el caso trabajando como las heroínas de novelas. Podemos pensar así que los dos personajes son decepcionados por la realidad y eso es porque quieren reconstruirla según sus fantasías.
Entonces la marquesa podría ser una ficción de los dos personajes, podría representar sus fantasmas. Pero el narrador presenta también esta ficción como verosímil, hay muchos elementos favorables al lazo de parentesco entre la hija de la marquesa y Isidora : la semejanza de Isidora con el retrato, la fecha de nacimiento de la hija de Virginia Aransis podría ser la de Isidora (12 de abril de 1863), el misterio de la marquesa en lo que concierne a su hija y el hecho que no quería dejar pruebas (p.205 “Se quemará todo esto”, dijo, poniendo a un lado el paquete execrable”). Además Rufete en un momento de lucidez al fin del primer capitulo evoca “la marquesa”.
Entonces el lector no sabe con certeza si Isidora forma parte de la familia Aransis o si es una fantasma de su imaginación.


Galdós utiliza así la locura como el ingrediente principal de su novela a la manera del Quijote.
Se divierte con su lector mezclando realidad y ficción. Pero la importancia de la locura en La Desheredada, la demonstración de su poder de creación y el hecho de que Isidora aparece como una persona viviendo en su universo imaginario, me hacen inclinar por “la locura” de Isidora. Para mí se inventa un parentesco ideal que permite escapar a la realidad.

Lettres Modernes, L3, Université de Nantes